Le PM de Maurice: démocratisation intensive de l’économie

Le chef du gouvernement a soutenu qu’il est essentiel que le secteur privé, conjointement avec le gouvernement, œuvre pour le dynamisme économique pour mieux affronter les incertitudes dans un monde globalisé. “L’heure est à l’effort collectif, une utilisation optimum de nos ressources. Que chacun de nous agisse en responsable pour la stabilité économique, sociale et politique du pays.”

Le PM : “Nous voulons une croissance inclusive”

“Le gouvernement que je dirige est résolument concentré sur la croissance économique, a dit Navin Ramgoolam. Une croissance que nous voulons inclusive. Nous voulons que tous les citoyens aient la possibilité d’être partie prenante du développement et de profiter de ses retombées.”

La démocratisation doit toucher nos institutions, privées et publiques. Elle doit d’abord toucher les esprits. La démocratisation, c’est reconnaître à chaque citoyen le droit de participer  à la vie économique, politique et sociale.

“La démocratisation c’est de donner à chacun l’opportunité d’exercer ses talents et de réaliser ses ambitions. Certains ont même dit que c’est une campagne contre les riches. Je le dis toujours, il n’y a pas de mal d’être riche. Je l’ai dit à plusieurs reprises, il s’agit tout simplement de donner le même sens à tous et d’augmenter le nombre d’entrepreneurs à Maurice. Il faut que tous nous devenions des Stakeholders au sein de Mauritius Incorporated”, a-t-il dit.

Navin Ramgoolam a dit noter avec intérêt le projet de Médine de consacrer 200 à 300 hectares de terres à la culture de fruits et de légumes en guise de contribution à la politique nationale de sécurité alimentaire. 70 % de notre consommation alimentaire est actuellement importée. Le coût pour le besoin alimentaire se chiffre actuellement à Rs 25 milliards. Le gouvernement accordera son soutien à toute initiative qui vise à baisser le coût de l’importation.

Il a soutenu qu’à travers l’histoire de Medine Sugar Estate, qui fête ses 100 ans, “nous voyons en filigrane notre histoire économique, notre monoculture, l’importation d’esclaves de travailleurs engagés, l’esprit d’entreprise, le début de la diversification de notre économie après l’indépendance, la zone franche, les mesures de réforme industrielle et économique, le tournant stratégique que nous avons négocié en 2005 à la fin du protocole sucre et notre entrée de plain-pied dans la mondialisation”. Le cheminement de Medine Sugar Estate Co Ltd devenue Medine Ltd en septembre 2009, pour tenir compte des nouveaux champs d’activités du groupe, permet de suivre celui de l’économie nationale. “Je suis heureux que le groupe Médine ait décidé de publier un livre pour raconter ce riche parcours. Notre pays est ce qu’il est, parce qu’avant nous des générations entières l’ont investi avec foi dans leurs espérances. Je voudrais aussi rendre hommage à tous ceux qui ont contribué au succès de cette entreprise. Les laboureurs, les artisans, les cadres, les planteurs, les adminsirateurs successifs qui ont tous laissé leurs empreintes sur le parcours de cette société”, a déclaré le chef du gouverment.

“Permettez-moi de m’attarder quelques secondes sur l’une des figures les plus emblématiques de Médine ainsi que de l’industrie sucrière mauricienne. Je fais référence à Fernand Léclézio, dont la contribution à l’avancement de l’industrie sucrière est indiscutable. Sir Émile Sériès, successeur de Fernand Leclézio, disait en 1969 que s’il y a de la gloire, il y en aura pour tout le monde. S’il y a un désastre, je veux être le seul à en souffrir. Quelle belle leçon à ceux qui aspirent à devenir de vrais leaders”, a déclaré Navin Ramgoolam.

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